PAROLES DE JA INSTALLÉ : Témoignage de Sachka Lelouch, jeune agriculteur installé dans la Manche (50).
A 35 ans, Sachka Lelouch décide de quitter le monde de l'audio-visuel et de prendre un nouveau départ en Normandie. Ce nouvel occupant d'une ferme de 18 hectares dont 13 attribués par la Safer entre Sourdeval et Chaulieu (située dans la Manche ), nous partage son parcours inspirant vers l'agriculture.
C'est en 2019 que Sachka et sa femme Namrata Lelouch se lancent dans l'élevage, notamment de volailles. "La Safer nous a proposé cinq fermes, et nous avons choisi celle qui avait le meilleur potentiel pour démarrer notre activité", explique-t-il. Pour lui et son épouse, l'installation en Normandie a permis de créer un cadre de vie professionnel et familial aptimal. "c'est l'endroit parfait pour élever notre fils et mener à bien notre projet", déclare-t-il.
Le couple se lance dans l'activité d'élevage et de transformation de volailles et en seulement 3 ans ils réussissent à avoir une très bonne réputation. "Nous avons déjà connu un grand succès avec nos rillettes de poulet et d'autres préparations à base de volaille", précise M. Lelouch. Leurs produits sont distribués à Biocoop, sur les marchés locaux et dans une boutique de producteurs que M. Lelouch a créé avec une trentaine d'agriculteurs à Vire, intitulé "la pause paysanne".
M. Lelouch évoque également un partenariat intéressant : "Nous avons un paysan boulanger sur notre propriété, qui habite ici depuis 3 ans", explique-t-il. De fait, le four à pain étant bientôt fini et la dérogation Safer pour la mise à disposition pour la boulangerie et le fournil bientôt signée, la location sera alors bientôt possible. Parallèlement, ils cultivent également du blé sur leurs 18 hectares labelisés bio comme tous les autres produits qu'ils produisent sur la ferme.
Un passé fertile et un avenir prometteur : Après une période de dix ans sans une forte exploitation, M. Lelouch a relancé l'élevage de poulets de chair, élevés en plein air et certifiés bio. "Nous gérons 9 lots de 600 poulets par an", indique-t-il. L'objectif est clair : "Avec la trasnformation et la vente sur les marchés, la demande augmente de plus en plus, nous devons nous adapter au marché et nous avons besoin de plus de volailles".
un soutien précieux de la Safer : Enfin, M. Lelouch tient à souligner le rôle essentiel de la Safer : "La Safer a bien rempli sa mission en nous présentant cette ferme. Elle a permis à des jeunes comme nous d'accéder à un projet qui sort des normes habituelles, sans nous mettre des bâtons dans les roues". Grâce à cette collaboration, il est convaincu que la mise en vente des terres agricoles peut être un levier pour de nouveaux agriculteurs. Pour la Safer de Normandie, soutenir les jeunes installés et suivre leur parcours jusqu'au bout est primordial quel que soit le modèle d'exploitation dès lors qu'il démontre sa viabilité.