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PAROLES DE CÉDANTS : Témoignage de Didier PERREE, ancien agriculteur dans l'Eure (27).
Interview entre Amélie (chef de service de l’Eure) et Didier PERREE (cédant dans l’Eure)
Amélie : Pouvez-vous vous présenter ?
Didier : Didier PERREE, agriculteur à la retraite
Amélie : sur quel système étiez-vous installé ?
Didier : J’exploitais 130 hectares avec 120 vaches de race Limousine situé près d’Honfleur et j’ai décidé de vendre pour prendre ma retraite.
Amélie : Quels sont les critères que vous aviez mis pour la transmission de votre exploitation ? s’il y avait 3-4 points principaux qui vous tenaient à cœur en matière de transmission, quels étaient-ils ?
Didier : Le premier point c’était de permettre à un jeune de s’établir plutôt que d’agrandir des fermes, mettre un jeune et essayer de garder le troupeau parce que c’est très long de monter un troupeau de vaches allaitantes qui sont au top, je ne dis pas que je suis au top, mais j’ai quand même des belles vaches. J’ai dans l’ensemble un bon troupeau, ce serait dommage de casser le troupeau et surtout je voulais que ça reste en herbe.
Amélie : A partir de quand vous avez monté votre troupeau ?
Didier : Il y a 25 ans, c’est très long.
Amélie : Pour la transmission vous avez fait appel à la Safer de Normandie, comment est venu ce choix ?
Didier : Pour moi c’est beaucoup plus simple je trouve, je me suis moins embêté la vie.
Amélie : Comment avez-vous connu le fait que la Safer fasse des transmissions d’exploitations ?
Didier : J’ai toujours connu la Safer, je me suis dis quand je vais arrêter je vais appeler la Safer.
Amélie : Vous aviez eu des attributions par la Safer dans votre carrière ?
Didier : Oui, une petite ferme pour agrandir un peu la mienne.
Amélie : Aujourd’hui le processus d’attribution par la Safer a eu lieu, qu’est ce qui a été rempli dans ces critères-là ?
Didier : Pratiquement tous les critères, car c’est un jeune qui s’installe, qui garde les vaches, il met en labour, ça correspondait pratiquement à tout.
Amélie : Qu’est-ce qui correspondait le moins ?
Didier : Non pour l’instant c’est pas mal je trouve.
Amélie : Si vous aviez à citer les points positifs que vous avez vécu dans cette transmission au stade où elle en est, et les points un peu plus négatifs ?
Didier : Les points positifs, Monsieur DECLERCQ (conseiller foncier de secteur) s’est bien occupé de l’affaire, c’était très simple pour moi, je n’ai pas fait grand-chose, et point négatif je ne sais pas…
Amélie : Est-ce que dans le processus d’attribution de la Safer, pour vous ça été clair ? Quel regard vous portez en tant que cédant ?
Didier : Très bien, très content que la ferme existe toujours, la Safer a fait un bon choix.
Amélie : Si c’était à refaire ?
Didier : Je le referai